Marathon des sables 2010


Vous trouverez sur cette page mon petit récit sur cette course magique qu’a été ce MDS 2010.
Tout d’abord je voudrais démarrer par une citation qui m’est venue à l’esprit :

« Franchir le désert n’est pas une victoire sur le désert, c’est simplement une lutte contre soi même »

C’est fait : j’ai terminé le MDS 2010 en 52H 12MIN et 28sec après plus d’un an de préparation, de sacrifices et de soucis pour ma famille.

Je vous propose dans cette page de découvrir les images de la course, les moments magiques que j’ai pu vivre ainsi que mon récit de cette aventure formidable qu’est le marathon des sables.

Pendant la course, j’ai pris des notes sur la course, chaque jour. J’ai également beaucoup observé les coureurs et écouté les conseils de anciens du marathon.

Après la course j’ai pu visiter OUARZAZATE, cette ville est très liée au marathon des sables et des actions humanitaire y sont menées grâce au MDS.

Tout d’abord je tiens à remercier ma famille, mes amis et mes collègues de travail qui m’ont envoyé des messages chaque jour et c’est en partie grâce à cela que j’ai pu terminer cette aventure, un grand merci également à INTRINSEC mon employeur/sponsor.

1er Avril à Orly, 22H.
Me voilà à l’hôtel en face de l’aéroport d’ORLY SUD, après avoir contrôlé mon sac 4 fois, j’arrive à fermer les yeux, le départ vers l’avion se fait à 4H précise.

2 Avril, départ pour OUARZAZATE de ORLY.
Le hall de l’aéroport ressemble à un départ de marathon, tous les participants français arrivent et l’ambiance grimpe …
Vers 7H nous voilà parti, dès notre arrivée à l’aéroport de OUARZAZATE nous prenons des cars qui après 6 interminables heures nous déposent au fin fond du désert marocain du sud du Maroc.

A notre arrivée nous sommes installés comme des bêtes dans des camions militaires GMC, après 5min de route nous voilà au BIVOUAC pour la première nuit.
Pour l’instant nous pouvons garder nos bagages ca ne sera pas le cas demain pour la journée de contrôle.

Dès que nous arrivons il faut choisir une tente au bivouac, n’étant pas en équipe je me mets à marcher le long des tentes jusqu’à la tente numéro 20. Après quelques minutes, je fait connaissances avec les autres personnes et me voilà installé !

Le soir on nous sert l’un des derniers repas chaud et l’on a même le droit à un COCA, je pense qu’après avoir fait le MDS je comprends mieux la valeur d’une boisson quand on est au milieu du désert ;).

Après manger je commence à paniquer sérieusement car mon électrocardiogramme est resté à Paris et sans lui je ne peux pas partir sur le MDS !!! C’est la panique j’appelle ma femme grâce à un portable d’une personne de l’organisation et après quelques minutes de trac, l’affaire est presque arrangée : il ne reste plus qu’à recevoir tous les papiers au bivouac.

3 Avril.
Le lendemain c’est la journée de contrôle. Ayant passé une très mauvaise nuit à cause de ce foutu électrocardiogramme, je commence vraiment à avoir peur je file vers la tente de contrôle ou l’on me dit que rien n’a été reçu :(.

Vers 9H c’est le grand soulagement pour moi, une bénévole vient jusqu’à notre tente pour m’apporter une enveloppe avec tous les papiers imprimés !!! Et voilà je ne peux plus reculer je vais faire ce MDS. Maintenant il ne me reste plus que les contrôles mais cela devrait être une formalité. Ayant un peu de temps avant le contrôle (60 à 100 dossard/H) je pars chercher mon eau soit 4.5L d’eau pour la journée ce qui est suffisant car nous ne sommes pas encore en autonomie alimentaire!

Avant d’aller au contrôle je prépare une dernière fois mon sac et l’allège des choses inutiles qui se retrouveront dans la valise remise après le contrôle : elle sera récupérée en fin de course.

En fin de matinée je pars au contrôle. Arrivé dans la tente, on nous donne la PUCE qui nous permet d’être suivi tout le long de la course et l’on nous remet les pastilles de sel, la fusée de détresse et le dossard avant/arrière après un rapide contrôle médical. Le contrôle médical est assez rapide pour moi car j’ai imprimé un tableau avec toutes les informations sur le contenu du sac et l’alimentation, les médecins qui me contrôlent sont … surpris ;).

Après une après midi de discussions et d’échanges, nous nous retrouvons au repas, c’est le dernier qui nous sera servi : demain nous commençons l’aventure en autosuffisance alimentaire. Un vent de sable vient nous pourrir ce repas, mais qu’importe nous restons dehors équipés de BUFF et lunettes !!! On a pas payé pour manger à l’hôtel et ce vent de sable nous met peu à peu dans l’ambiance…

Après le repas nous partons nous coucher, une fois le vent de sable terminé tout le bivouac est couché.

4 Avril.
Après un lever à 6H, les marocains accueillis par notre chant « aller les amis » « aller les amis » « aller les amis » viennent démonter les tentes, ils s’exécutent rapidement, en moins d’une heure tout est plié.

Nous nous retrouvons sur nos tapis pour prendre … le premier petit déjeuner lyophilisé : quel instant ! Nous voilà tous … béants, la tête à peine sortie du lit à allumer nos réchauds au milieu du bivouac qui devient …. un désert.

Nous partons chercher l’eau, il est 6H30 et cet horaire est respecté tous les jours de course. Muni de ma carte de pointage, je fonce vers la queue qui atteint les 150 personnes environ et qui ne désemplit pas pendant près de 2H…

Je rejoins la ligne de départ : c’est un moment magique, je sens mon coeur battre, tout autour de moi ce sont des centaines de drapeaux de tous les pays et de toutes les couleurs … Américains, Japonais, Anglais, Allemands, Italiens, Espagnols sont ensembles sur ce départ !

Dès le début par insouciance et sûrement grâce au trac je sens que j’ai des ailes et je pars … beaucoup trop vite (avec le recul) mais qu’importe j’ai les jambes, des dunes sont à pertes de vues n’ayant jamais allé au Maroc, j’en prends plein la vue. Le premier mur à grimper vient nous rappeler que le paysage c’est une chose mais nous ne sommes pas là que pour ca.

Passé le checkpoint 2, c’est la descente aux enfers, ma casquette saharienne est trop petite pour ma grosse tête et du coup je suis complètement KO. Arrivé au checkpoint 2 je vire : casquette, GPS et montre et c’est décidé à partir de maintenant, je vais finir mais sans me prendre la tête et à la sensation.

Jusqu’à la fin je pense à me ménager et alterne course et marche. Finalement je termine ces 29km en 5H23 soit une moyenne de 5.38KM/H.

A peine arrivé au bivouac, j’attaque la préparation du repas et commence la réhydratation, le repas est capital après la course. Quand j’arrive, certains de mes voisins sont déjà là … tranquilles (n’est ce pas Manu) !

Le soir, les lumières s’éteignent vite, un mec braille en slip au milieu du camp et sort des blagues bizarre on le surnomme très Dany Brillant car il lui ressemble en version bodybuildé ! Il fait rigoler certains et d’autres lui prédisent une course avec du soleil, beaucoup de soleil et surtout du désert avec du sable … 😉 Après cet aparté le bivouac s’éteint, laissant les étoiles et les ronflements terribles de mes 2 voisins (Pierre & Christophe pour ne pas les citer) s’installer …

5 Avril.
Nous voilà parti pour 35.5km, tous mes voisins de tente partent relativement vite hormis Cédric qui reste assez prudent. Très vite les concurrents sont calmés dans la « première » montagne que nous avons à monter, c’est difficile et je peine à la monter car mon entraînement n’est pas taillé pour ce genre d’ascension. Heureusement les premiers kilomètres sont là pour nous « former » et nous « habituer » aux conditions de ce marathon.

Je repars tranquillement et après quelques minutes nous arrivons dans une OUED. Quel bonheur de trouver de l’eau ! Je prend mon buff et ma casquette est les envoies directement dedans … aller c’est reparti ! A peine sorti, nous attaquons une ligne droite interminable sous le cagnard !

Arrive ensuite, vers la fin de l’étape, une montagne …. Énorme. Cette fois je commence à comprendre que l’on va en baver sur cette course car nous devons crapahuter et redescendre dans la caillasse … Vient ensuite l’arrivée où il faut se taper les dunes pour enfin terminer … pfff j’apprécie ce moment et ensuite je poursuis mon rituel journalier : récupérer-manger-dormir-rêver !

6 Avril.
Etape de 40 km cette étape marquera tous les esprits car c’est de loin la plus chaude, je cours sur des lignes droites interminables … et sous une température terrifiante à certains moments, je commence à douter de ma résistance tant la chaleur est importante. Un anglais disposant d’un thermomètre nous indique qu’il fait pas loin de 50° sous le cagnard !

Au final de cette étape et malgré les pastilles de sels que j’ai prises, j’accuse une perte de sel importante et mon visage est marqué de blanc … J’apprends à l’arrivée que des concurrents sont perfusés car déshydraté dont Cédric … mon voisin de tente, qui heureusement pour lui, peut repartir après 6L de réhydratation !!!

A la fin de cette journée, rien n’est plus très sûr pour personne, je sens que tout le monde dans la tente est marqué et à vraiment souffert de la température. En parallèle, et comme si la chaleur ne suffisait pas … les premières tourista démarrent … Bref l’enfer s’installe provisoirement sur cette étape. Heureusement pour moi je ne suis pas malade, ni blessé, mais simplement fatigué de cette étape de folie ! Même les gens qui s’entraînent au Maroc et qui sont du pays sont impactés, Touda Didi en fait les frais et elle est obligée d’abandonner, déshydratée …

7 Avril.
Ce matin après le rituel habituel, le staff vient m’apporter une enveloppe avec dedans une carte d’anniversaire, même si cela est tout simple, la lecture des mails et la vue de la carte me font pleurer d’émotion … Après que les concurrents aient chantés un joyeux anniversaire, comme c’est la tradition sur le MDS, nous partons pour cette étape la plus longue et la plus redoutée pour pas mal de concurrents !

Chacun part à son rythme, je préfère marcher dans un premier temps et alterner les 2 ensuite. Ayant déjà couru ce genre de distance, je n’appréhende pas vraiment cela, par contre la facteur température/terrain me fait vraiment souffrir tout du long.

La nuit arrivée, j’entame les dunes qui me semblent interminables … Toutes les 5min, je vois une lumière verte qui m’indique que le cap à suivre est bon. Les lumières sur les crêtes des dunes viennent tracer une immense courbe infinie et le laser vert qui est à l’avant dernier checkpoint illumine l’horizon.

Souffrant de mon pied droit, un médecin me donne un antidouleur à un checkpoint. Ayant décider de ne pas m’arrêter, je continue … et là grosse erreur : je passe plus de 12 KM à slalomer entre les dunes. A certains moments, je manque de tomber d’épuisement. Tout à coup, je prends la bouteille d’eau et me verse une partie … sur la tête. A partir de ce moment, je reprends peu à peu mes esprits …

J’avance le long des dunes et jusqu’à l’avant dernier checkpoint avec un slovène qui marche avec des batons. Il me donne le rythme et nous arrivons au checkpoint, il y reste dormir. Quand à moi, je repars « pressé » d’en finir avec ce long cauchemar qu’est la nuit dans ces dunes.

Après 3h de marche, j’approche de l’aube et un vent de sable vient me pourrir ma progression. Je rejoins alors un petit groupe de français et nous traversons la tempête, puis jusqu’au 78ème km, je marche et cours avec eux. Pour finir, ayant encore des jambes, je pars au sprint avec un coureur italien et un coureur français et nous franchissons la ligne ensemble pour ensuite boire ensemble le thé de l’arrivée, quel bonheur !

Au final cette longue étape m’aura vraiment marqué par l’immensité du désert et notre instinct de survie qui parfois peut nous permettre de franchir tous les obstacles, qui, même si ils nous semblent insurmontables, sont en fait à portée de jambes grâce à notre mental.

Arrivé le 8 avril à 6H30 je ne vais pas dormir et commence par manger et boire, j’envoie ensuite mes mails et entame la journée normalement avant de m’endormir épuisé au début de l’après midi. S’en suit 2H de soins pour mes pieds qui commencent à me faire souffrir (infection sur un orteil). Je pense à ce moment là que ca y est, j’ai fait le plus difficile, et je me sens délesté d’une grosse partie de cette course après 20H52 d’effort !

9 Avril.
Le marathon du marathon des sables ! Cette étape de 42km n’est plus qu’une formalité, j’ai la sensation que mon corps s’est habitué, malgré quelques petites douleurs aux pieds. Je franchi ce marathon en moins de 8H, je termine le dernier checkpoint et passe l’arrivée avec Cédric.

10 Avril.
Le dernier semi marathon avant la fin de ce MDS, l’émotion se ressent sur la ligne et nous partons très rapidement, ayant la force de courir sur les 20 premiers kilomètre, j’arrive à bien dérouler, mais les passages dans le sables qui arrivent me ralentissement progressivement jusqu’au dunes de MERZOUGA. Arrivé là, je décide de courir de nouveau et de finir en courant, je part donc dans les dunes … A 3km de l’arrivé des personnes traversent les dunes de crêtes en crêtes avec … des mobylettes. C’est très impressionnant car ils ne tombent pas et n’ont pas de peine à avancer ! (un peu comme Mohamed devant) … 🙂

Passé la ligne, je rejoins les coureurs et reçoit ma médaille de finisher … que d’émotion tout se bouscule et j’ai encore du mal a imaginer que j’ai terminé cette course qui m’a fait rêver pendant plus de 11 ans depuis mes débuts en course à pied.

Après avoir pris un bon coca, je rentre dans le bus et nous voilà reparti pour 6H de bus. Arrivés à l’hôtel nous allons après 2H de queue enfin rejoindre nos chambres puis manger.
Le repas du soir est …. très amusant car les assiettes sont pleines à craquer, tellement pleines que les derniers n’ont plus à manger et rejoignent les autres hôtels des concurrents ou vont manger en ville.

Heureusement, je retrouve tous les camarades de tente et nous mangeons notre dernier repas, et quel repas : chaque bouchée nous requinque et après une semaine dans le désert croyez moi … c’est vraiment le mieux qui pouvait nous arriver…

Le lendemain et surlendemain (pour la remise des prix), j’en profite pour visiter OUARZAZATE avec des jeunes du coin très sympa, retrouvez les photos & la visite en haut de cette page.

Merci à mes camarades de tente pour leurs soutiens, conseils qui m’ont beaucoup apporté (au-delà des ronflements hein Pierre 😉 ? Manu 😉 ? et à toutes personnes formidables que j’ai rencontrées lors de cette course qui en font la richesse et à mes collègues de travail pour leurs messages de soutien.

Je dédie cette course à mes amis et ma famille qui m’ont soutenu depuis la France.

A l’année prochaine, Inchala,
Bastien dossard 319 MDS2010.


07/04/2010 Etape 4, 82km Oued El Jdaid le plus dur est fait…
Bastien le 07/04/10
Cette étape aura marquer les esprits. A 11h30 ce matin, je suis totalement lesive mais trouve encore la force de manger parler ecrire et … dormir . Au total 20h53 à courir avec environ 1H de pause, sur les 10 derniers kilos, je trouve la force de courir. Le dernier CP se fait totalement au mental, plus de bouffe à porte de main et de l’eau plate. pour les autres CP le plus éprouvant était de nuit, car très repetitif dans les dunes de sables et très technique, orientation cap et vent de sable. De mon côté, je me suis fait qelques frayeur comme : plus de pastille de sel et de sucre sur 2CP, d’un autre côté j’ai pu courir avec 2 voisins de bivouac et nous nous sommes bien entraidés. le plus dur est fait. Merci pour vos messages… Bastien le 06/04/10

06/04/2010 Etape 3, 40km dans le cagnard.
Je suis arrivé au bout et comme tous les concurrents. J’ai eu tres peur car nous avions peu d’eau par rapport a la chaleur je suis arrivé à 1km d’un CP avec … 100ml d’eau. J’ai du aider un concurent qui n’avait … plus rien.
Voilà demain c’est l’étape la plus dure. je compte gérer un maximum et ma strategie va être « course quand je peu » et « marche le reste du temps », pour la nuit, fais le plus de kilomètres possible car moins dangeureux que la journée. A après demain, à l’arrivée de l’étape longue (82km).
Merci pour vos messages.

J’ai très peur…
05/04/10 première étape : Départ ce matin très impressionnant. C’est la première pour moi, et ce matin ayant des bonnes sensations, je suis parti jusqu’au cp 2 mais … ensuite je paye ma casquette trop serrée, j’abandonne gps/casquette et cardio que je place dans le sac … j’ai très peur mais heureusement je termine avec les 3 derniers kilo sous le cagnard avec une ligne droite où l’on distingue l’arrivé.

Aller maintenant récup et ce (petit ) mail.

Le dernier soir, l’enfer… Bastien le 04/04/10
04/04/10 dernier soir avant la course …

Un vent de sable s’installe et ça devient vite l’enfer car … il faut manger en plein air au menu lunette / buff anti sable et dos au vent.

H – 25h je suis sur le marathon…

03/04/2010, à 5H
Je ne dors pas, et mes voisins de tente ronflaient comme des aspirateurs ! J’ai quand même de la chance, car ils sont tous médecins, et très sympa. Nous avons tout de suite sympathisés. Vers 6H30, le camp se lève progressivement

Vers 7H, toute la tente était debout. Au menu préparation du sac pour la journée de contrôle perso, j’enlève les bidons avant, inutile que je donne à un gas qui a oublié son sac 😉 Après avoir récupéré l’eau pour la journée (4.5L), je passe par la tente de contrôle … ils m’attendent avec l’electro qui vient d’arriver par le satellite. Quel bonheur, je peux passer le contrôle. Nous partons tous vers les contrôles de sac et tout se passe parfaitement. Je sors quelques dizaine de minutes, plus tard avec tout l’équipement de survie dont les pastilles de sels (indispensable) et la fusse de détresse et le dosard. Ca y’é j’y suis H – 25h putain ca yé je suis sur le marathon, lets go !
Notre longue après midi de repos nous permet de faire connaissance et de cogiter. Je refais mon sac une nouvelle fois avec les précieux conseils que me donne les anciens dans la tente. Aller c’est parti pour demain !
Pour info voilà le roadbook

Voila donc les étapes :
IRHS – KHERMOU 29
KKERMOU JEBEL LOTFAL 35.5
JEBEL LOTFAL / TAOURIRT MOUCHANNE 40
TAOURIRT MOUCHANNE / OUED EL JDAIS 82.2
OUED EL JDAIS/ ERG ZNALGUI 42.2
et la dernière de 20 km environ dans .. les dunes de sables 😉

On a signé pour en chier…
Arrivés au Maroc vers 10h, nous voilà sur la route, avec 6H de car non stop. C’était bien climatisé mais pas forcement simple pour les jambes 😉
Et là nous voilà, arrivé au Bivouac en plein millieu du désert (nous arrivons en GMC sur les 2 kilo avant le bivouac). Apres 6H de train, sensations garantie! Surtout quand on tient les valises et qu’on est secoué comme du bétail avec le gazol en pleine figure … bon on a signé pour en chI…er donc c’est normal !
Ce soir et demain, c’est le grand luxe. Un dernier vrai repas chaud avec du coca et couscous. TOP!
Le soir je me rend compte que j’ai oublié mon électro pour demain, après une nuit blanche …

Programme du MDS

02 AVRIL 2010
• L’heure de convocation pour l’aéroport ORLY SUD est à partir de 04H00 le matin (voir votre convocation envoyée par courrier ou email). Tout concurrent devra être à l’heure compte tenu des risques de ralentissements sur les points de contrôle police et filtrages sécurités de l’aéroport.
• Être en possesion du passeport en cours de validité et des bagages
• Remise du billet aérien aller au comptoir indiqué
• Poids des bagages: 20 Kg maximum par personne
• Décollage, petit déjeuner dans l’avion suivant heure de départ
• Arrivée à OUARZAZATE.
Les concurrents inscrits au bureau France et qui ne prennent pas l’avion de Paris avec ATLANTIDE ORGANISATION devront être devant l’hotel BELERE de Ouarzazate à 09H00 (heure locale).
• Transfert immédiat Ouarzazate – 1er bivouac en bus (350 km – 5 heures 30), distribution du road book, déjeuner lunch paquet
• Arrivée 1er bivouac, dîner et nuit bivouac.

03 AVRIL 2010
• Petit-déjeuner bivouac ; Contrôles techniques et médicaux.
• Après les contrôles : journée libre, déjeuner, briefing Directeur de course et dîner bivouac
du 04 au 10 AVRIL 2010 Déroulement de l’épreuve
• Début de l’autosuffisance alimentaire:
du 04 AVRIL (petit-déjeuner) jusqu’au 10 Avril (petit-déjeuner)

10 AVRIL 2010
Fin de la course
• Transfert en bus à l’Hôtel à Ouarzazate, lunch paquet ; récupération des affaires personnelles, soir: dîner en 1/2 pension et nuit hôtel

11 AVRIL 2010
• Petit-déjeuner hôtel. Matinée et déjeuner libre;
• de 09H30 à 14H30 – remise du Tee shirt MDS – Boutique MDS à l’Hotel KARAM
• 14H45 – Remise des prix – cocktail à l’Hotel KARAM
• soir dîner 1/2 pension et nuit hôtel

12 AVRIL 2010 • Petit-déjeuner hôtel. Matinée et déjeuner libre .
• Transfert Hôtel-Aéroport de Ouarzazate (voir tableau affichage Hotel).
• Remise du billet aérien retour
• Arrivée Paris (voir votre convocation courrier).
Après avoir contrôlé mon sac 4 fois… Bastien le 01/04/2010

01/04/2010, Orly à 22H.
Me voilà à l’hôtel après avoir contrôlé mon sac 4 fois. J’espère que tout est OK.
A mon arrivée à l’hotel le hall est pleins de … marathonien. Aller je decide d’aller me coucher directement … demain depart a 6H30 précise et présence a l’embarquement a 4H du matin !

Préparation du sac à dos – partie 2 – reconditionnement de l’alimentation & remplissage du sac
Par Bastien Barbe

Finalisation de la préparation des aliments :

C’est dimanche et … il est le temps voir meme plus que le temps pour moi de préparer l’alimentation pour ce marathon des sables.

Par jour il est obligatoire de disposer de 2000Kcal / jour soit 14000Kcal pour toute l’épreuve autant dire que rien ne doit être négligé pour être au top côté bouffe.

Dans un premier temps je vais attaquer le reconditionnement … étape fastidieuse mais obligatoire (pour gagner 700G environ) c’est parti !

Au départ cela donne ca : (Tout est en vrac, lyo/barres de céréale/cracker)

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… Une 50aine de sac de congelation plus tart et ! 4h plus tard, chaque jour et regroupé avec un sac
et chaque préparation alimentaire et également conditionnée dans un sachet

avec marqué dessus :

– Nom du repas
– Nombre de calorie
– Qtté en ml d’eau pour reconditionner le tout !

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Au passage j’en ai profité pour :

– Ajouter un peu plus de poudre énergétique (MALTO/HYDRIXIR)
– Re-contrôler toutes les calories.

Donc … pour un jour cela donne ca : Cracker’s salés, barres de céréales, compote, poudre hydrixir + malto, riz …

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Premier remplissage du sac avec tout le matériel et la checklist :

Pour me mettre dans le bain et ce maintenant à 10 jours du départ je décide de tout charger avec la check-liste et le stylo :

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Sur la photo ci dessous on voit :
– le sac avec le couchage & la bouffe qui sont chargés à l’intérieur
– le porte bidon qui est présent sur chaque lanière
– le portage avant qui est une sorte de gros sac banane
– sur le haut du portage avant se trouve le porte carte pour chaque étape.

L’avantage du portage avant est : qu’il permet de mieux répartir le poids, d’avoir à portée de main tous les accessoires importants,
l’inconvénient par contre c’est qu’il a tendance à « baloter » pendant la course…

Mais bon c’est déjà pas mal pour un total de : 7KG sans eau

Pour terminer cette note, merci à Alexis un ancien coureur du MDS qui m’a donné pas mal de conseils là dessus.

A très bientôt ….

La check-liste pour l’instant :

Bouffe (OBLIGATOIRE)

Matériel de survie (OBLIGATOIRE )
Sac à dos
Sac de couchage
Lampe de poche et piles
10 épingles à nourrices
Une boussole
Un briquet
Un couteau lame métal
Un antiseptique cutané
Une pompe aspi venin
Une pompe aspi venin
Un miroir de signalisation
Une couverture de survie
Kit survie (OBLIGATOIRE fourni par l’orga.)
Une fusée de détresse
Pastilles de sel
Bâtonnet lumineux

Matériels PERSO
Buff MDS
Dentifrice brosse à dents
Caleçons course x4
Chaussettes paires x3
Bas contention x1
Shorts de course x2
Tenue de peintre BIVOUAC
Hauts Raidlight x2
Petite serviette
Gant de toilette jetable x5
Cuillère plastique/Dosettes (HYDRIXIR et LYO)
Gamelle et réchaud
Pastilles ESBIT
Allumettes
GPS TIMEX / ENREGISTREUR TIMEX
Matelas mousse et oreiller léger
Appareil photo et housse
Batteries équipements
Bloc-notes & crayon